Qui suis-je ?

Comme beaucoup de parisiennes avant moi, j’ai rêvé d’être une artiste

Qui suis-je ?

J’ai fini par me tourner vers l’histoire de l’art. J’ai grandi Rive Gauche, puis traversé la Seine en passant par le Marais avant de partir à l’étranger. Les femmes de ma famille ont été et sont : couturière, commerçantes, scientifiques, journalistes… Chez nous, la transmission d’icônes culturelles, c’est une affaire de femmes : c’est grâce à ma mère que j’ai découvert Patti Smith, les sœurs Brontë et Niki de Saint Phalle. Je me suis aperçue assez tôt que quelque chose clochait quand je parlais d’héroïnes de fiction comme si je les connaissais personnellement et que je ressentais pour elles une admiration démesurée.

C’est à Cape Town que j’ai suivi mon premier cours d’histoire de l’art français en 2010. Entre-temps, la pratique du dessin modèle vivant m’avait donné quelques clefs pour intégrer la représentation du nu féminin. Le 19ème siècle s’est naturellement imposé comme une époque de prédilection.

De retour en France, j’ai empoché mon Master en histoire de l’art à Paris-Diderot, en partenariat avec l’Ecole du Louvre… pour repartir un an après vivre à Londres et y apprendre la muséologie. Depuis je suis passée en stage par : le Musée d’Orsay, la Galerie Laurent de Puybaudet, le Victoria and Albert Museum.

Aujourd’hui je jongle entre mes activités de conférencière, d’enseignante, et ma thèse. Je travaille sur le rôle qu’Elizabeth Siddal (1829 – 1862) a eu sur le préraphaélisme, courant artistique contre l’Académie Royale de Londres, qui s’inspire des primitifs italiens et flamands. Et comme toute doctorante qui se respecte, je suis atteinte du syndrome compulsif du croisement des sources : si on me cherche, je ne suis jamais bien loin de la bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art.

 

Vous voulez en savoir plus sur ma recherche ? Je vous raconte tout : https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/laure-nermel.html

J’écris parfois dans The Conversationhttps://theconversation.com/peintres-femmes-1780-1830-une-exposition-stimulante-mais-qui-laisse-sur-sa-faim-162283

À propos

(Re)présentations et créations artistiques au prisme du genre

À propos

“Pourquoi n’y a-t-il eu pas de grandes artistes femmes ? » invectivait l’historienne Linda Nochlin en 1971. Musée signifie « temple des muses ». La muse, c’est l’inspiratrice du Grand Maître, mais jamais son égale dans la production d’œuvres. Il est bien plus fréquent d’apercevoir une femme en tant que sujet de représentation sur les cimaises des musées, plutôt qu’auteure de celle-ci.

Women’s Art Tours s’applique à rendre hommage aux figures évincées de l’histoire, avec pour ambition d’accroître la visibilité d’artistes pourtant admirées de leur vivant. Explorer les musées et la ville au prisme du matrimoine – terme déjà en usage au Moyen-Âge – permet de revaloriser l’héritage culturel transmis par les créatrices du passé.

Fondée par une conférencière assermentée en doctorat avec plus de sept ans d’expérience dans la médiation culturelle, Women’s Art Tours se consacre aux rapports entre genre et création dans les institutions artistiques. Si vous n’en pouvez plus de la Joconde, voulez connaître une autre Camille Claudel que la figure hystérique du cinéma, ou désirez simplement contempler la technique avant-gardiste de Berthe Morisot, mes visites guidées sont pour vous !

 

Plus d’infos sur ma vision du matrimoine ? C’est par ici : http://www.slate.fr/story/196390/trois-femmes-oubliees-cimetiere-pere-lachaise-rosa-bonheur-gerda-taro-sophie-blanchard

Et si vous voulez me voir en action, une intervention en ligne que voici : https://www.facebook.com/sexprimonsnous/videos/133095818258935/

Déontologie

L’objectif, c’est de réussir à vulgariser un sujet pointu avec classe et naturel

Déontologie

Mon but n’est pas d’adopter un ton moralisateur, mais plutôt de proposer une réflexion qui vous amène à vous demander pourquoi certaines artistes ont été écartées du patrimoine européen. Gare aux anachronismes : dire que le Louvre, sanctuaire d’une élite masculine, blanche, aristocratique puis bourgeoise, est féministe, ça n’a pas vraiment de sens… Je préfère parler d’ « incursions féministes en histoire de l’art » qui informent ma démarche, et vous montrer en quoi les études de genre ont bouleversé nos pratiques muséales. J’essaie d’adopter une attitude d’historienne, non de militante, même s’il est évident que mon domaine de recherche recouvre mes convictions.

Il ne s’agit pas pour autant de réciter un cours magistral. Les musées peuvent être des lieux imposants, intimidants. Le principal, c’est avant tout d’être à l’aise. J’aime décrire ce que je fais comme un « loisir sérieux ».

Mes visites sont ouvertes à tous. Plusieurs musées sont à présent équipés d’infrastructures pour les poussettes et personnes en situation de handicap. Toutefois, certains sujets comme la nudité et l’érotisme sont fréquemment abordés. Je laisse donc la responsabilité aux parents d’en informer leurs enfants et à eux d’en juger s’ils peuvent suivre la visite.

N'hésitez pas à me contacter pour réserver votre visite

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